ON NE NOUS DIT PAS TOUT
Chaque jour ou presque amène à la mairie son lot de mécontentements : un Lambersartois écrit pour signaler que l'entreprise qui fait des travaux à côté de chez lui commence trop tôt le matin; un autre signale que ses voisins sont bruyants. Les piétons sont mécontents des cyclistes qui roulent sur le trottoir, mais les cyclistes et les piétons s'allient pour accuser les automobilistes de rouler trop vite. Les riverains ,eux,se plaignent des chenapans qui renversent leurs poubelles et certains voyageurs ne supportent pas que leur bus soit en retard. Bref,chacun a des motifs de râler à la mairie...même quand la pauvre n'y peut rien !
Pourtant au milieu de ces récriminations,on apprend que , dans la discrétion, il y a des initiatives heureuses qui mériteraient d'être connues.
A l'école Samain ,par exemple, Mme Deraedt n'en reste pas à l'enseignement théorique des règles du code de la route pour les cyclistes. Avec ses élèves , accompagnée et secondée par des parents, elle part parfois à bicyclette à la piscine ou dans les Flandres en classe verte.Imaginons-nous tout ce que les enfants enregistrent et apprennent alors sur la route ? Jamais ils n'oublieront ce qu'ils vivent à ces moments là.
Autre monde: celui de l'entreprise. L'autre jour, en Conseil de Quartier des "Conquérants",de jeunes cadres de Norpac -,l'entreprise qui construit les logements allée Saint-Clément, - sont venus expliquer les contraintes de qualité qu'ils s'imposent sur ce chantier.
Entre autres,parce que les statistiques montrent que le nombre d'accidents du travail est important à la prise de service, désormais, chaque matin , sur ce chantier, ils obligent les ouvriers à s'échauffer pendant un quart d'heure-vingt minutes par des mouvements de gymnastique "à la japonaise".
Voyez, "on ne nous dit pas tout !". Il y a de belles initiatives à Lambersart.