ICI, PLACE AUX PAPILLONS
Ils ont trouvé le bon truc les jardiniers !
Quand il y a une grande surface de pelouse à tondre, ils n'en font plus que la moitié et laissent le reste à l'état de nature.Autre laisser-aller : avez-vous remarqué sur la rive de la Deûle, avenue de Soubise, cette charmille qui n'arrête pas de monter et qui gêne un peu le voisinage ? Eh bien quand on s'adresse aux spécialistes de la taille,ils vous parlent de taille modérée,..douce,... partielle. Et sur la berge encore, avez-vous vu que près du chemin l'herbe est rase alors que près de l'eau c'est l'anarchie ?
J'ai compris. Tout cela est volontaire et ne résulte pas de la paresse de nos Le Nôtre locaux. C'est ce qu'on appelle de la "gestion différenciée". Le retour de la nature en ville,si vous voulez.
"Les bords d'eau (sans jeu de mots),les haies vives sont des réservoirs à oiseaux, à araignées et à insectes prédateurs qui,- écrit un représentant de l'Espace Naturel Métropolitain-régulent les pullulations d'insectes envahissants du type puceron, mouche ou moustique.Et il a même ajouté que la végétation naturelle en ville est l'alliée du citadin et du jardinier". C'est pas faux.
En tout cas,après ces explications,j'ai beaucoup apprécié la petite pancarte verte plantée au bord de l'eau près de la passerelle Vauban sur laquelle on peut lire: "ICI PLACE AUX PAPILLONS FAUCHE TARDIVE". Bravo donc les jardiniers écolo mais j'espère que vos collègues des autres services de la mairie ne suivront pas votre exemple . Il serait inconvenant en effet de lire aux services de l'état civil ou des permis de construire un écriteau indiquant "ici place aux papillons...actions tardives" !!!