LE CYCLISTE ET LA TORTUE
Deux bons moments ce dimanche : le parcours du Géant Lambert et les tortues.
Je n'ai pas fait le parcours organisé par le club de cyclo-tourisme mais c'est tout comme. J'étais fatigué rien qu'à les voir rentrer . Avec plusieurs de mes collègues nous étions à l'arrivée ,au Castel St-Gérard pour la remise des coupes. En fait ces trophées n'attestaient pas d'un classement faisant intervenir la vitesse. Non, ils ne prouvaient que les "cyclos" avaient parcouru au choix 30, 60, 90 ou 120 Kms.. D'ailleurs le règlement le prévoit "chaque participant est considéré comme en excursion personnelle" ! Un plaisir solitaire en quelque sorte .La remise des coupes s'est faite dans une ambiance très détendue . B. Coffyn, nouveau délégué aux jumelages a même tenté vaillamment de féliciter en allemand le capitaine de l'équipe de Viersen et notre collègue C. Caudron s'est aventuré à promettre que l'an prochain les élus participeraient à la rencontre. J'espère que ,d'ici là, le président Jacques Walraeve aura oublié.
Ils en attendaient 500 ,il y en eut presque 1500...des visiteurs à l'exposition des tortues. En fait, plutôt qu'une exposition, l'association "Carapassion" voulait nous offrir (l'entrée était gratuite) une découverte pédagogique du monde des reptiles et autres petits animaux non domestiques. Les mygales, les papillons et les libellules étaient donc de la partie. Mais seules les tortues étaient vivantes. Les visiteurs eux mouraient de chaleur . C'est vrai qu'il ne fallait pas que ces petites bêtes attrapassent un rhume . Elles vivent vieilles ces bêbêtes ; jusqu'à 80 ans,m'a-t-on dit, mais dans les pays chauds,pour la plupart.Si j'avais un reproche à leur faire,c'est leur absence de sourire. Le président de l'association, Michel Louchart, a sans doute trouvé une explication à cette tristesse . Comme il l'a signalé avec humour à l'ancien ministre du logement : "Ce n'est pas parce qu'elles ont leur maison sur le dos qu'elles n'ont pas de problème de logement !" En effet beaucoup d'espèces sont en voie d'extinction , condamnées par l'urbanisation et l'industrialisation à vivre dans un monde qui leur est de plus en plus hostile.C 'est peut-être pour cela qu'elles restent mystérieuses et qu'elles ne veulent pas nous parler.