PRÉCISION
Je suis heureux que mes deux textes précédents écrits à partir d'une étude de M. Robert Hanicotte aient pu vous intéresser. Le sujet traité n'est pas des plus ordinaires. Vos commentaires m'incitent quand même à apporter quelques précisions.
Tout d'abord, ce que vous avez compris, vous l'avez compris à travers mon analyse et ne reflète certainement pas toujours la vraie pensée de R. Hanicotte. J'ai pris dans son texte des éléments épars , sans pouvoir en faire ressortir les subtilités. J'ai donc pu mal traduire sa pensée.
Ensuite, certains ont cru que je faisais une apologie de la laïcité, trompés peut être par le premier titre « la France est un pays laïc, nom de Dieu ! » Evidemment c'était une provocation . Il ne fallait pas prendre l'expression au premier degré ; d'ailleurs le reste du texte suffisait à comprendre que ni R . Hanicotte, ni moi-même, prenions position. Pour notre éminent juriste il ne s'agissait pas de dire si la neutralité de l'Etat vis à vis de la religion est un bien ou un mal (il aurait péché !) mais de relever les conditions dans lesquelles est vécue cette neutralité.
Quant aux considérations sur la crèche ( qui ne figurent d'ailleurs pas dans le texte de M. Hanicotte), je les ai introduites car elles sont d'actualité.
Tout cela dit, j'espère que vous conviendrez comme moi que si juridiquement le principe de séparation de l'Église et de l'État est bien affirmé, il peut y avoir quelques accommodements...